Les fautes, mon cauchemar (et peut-être le tien aussi)
Si tu me lis régulièrement, tu as certainement remarqué qu’il traîne toujours quelques coquilles dans mes textes. Une coquille. Maudit que je hais ce mot là. Oh Catherine, je crois que tu as oublié une coquille.
Pourquoi, Catherine, est-ce que tu n’utiliserais pas Antidote? Ben oui, pourquoi donc? Que je n’utilise pas Antidote?
Parce que je mets bien trop de swag dans mes textes; Antidote se perturbe! Voilà pourquoi.
Mais surtout, parce que toi, toi dont les yeux saignent chaque fois que mon français est fautif, toi tu les vois, ces fautes. Moi? Je ne vois rien. Que dalle.
Pourquoi je ne vois pas mes fautes
As-tu déjà regardé mes toiles? Ça a tu l’air d’être calme, sous ma calotte cervicale 😂? Non!
C’est ultra bizzz, bizz, bizzz, bizz. C'est le fun c'est certain. J’ai une idée par ci, une idée par là. Mon attention reste pas ben longtemps à la même place. Alors, me relire et finir par VOIR ce fameux S manquant?
OUBLIE ÇA!
J’ai même de la difficulté avec ma droite et ma gauche. Une psy m’a déjà dit que c’était un signe de dyslexie. J’écris beaucoup et je lis comme une débile, alors ça doit être une dyslexie légère, spéciale ou à la carte. J’imagine. Parce que normalement, les gens dyslexiques ne sont pas compulsifs sur la lecture. Moi, je le suis. Mais toujours est-il qu’à vélo, si tu me dis : TOURNE à droite, me v’là en gros stress. Je sue, je pue. Mais où est donc la droite? CHAQUE FOIS, je dois y penser : ah oui, c’est du côté de la main avec laquelle j’écris.
Faire des fautes et travailler dans un centre jardin, c’est pas grave.
Faire des fautes et étudier à l’université, c’est pas si grave!
Faire des fautes et publier du contenu sur les médias sociaux pour une entreprise?
C’EST FUCKING GRAVE.
Bon, moi, j’ai toujours trouvé qu’il n’y avait pas mort d’homme.
Quand les fautes deviennent un stress
J’ai pas peur de la police, mais j’ai peur des polices du français. Et des regards des gens, des fois, quand ils me lisent. Au bureau (oui, j’ai travaillé en mode bureau un an!), mes collègues me regardaient parfois comme si j’étais une extraterrestre : Ouf, hein, Catherine connaît même pas ses accords de participe passé.
Yoooo! C’est pas que je les connais pas, c’est que j’y pense une fois sur deux. Mon cerveau est OCCUPÉ.
Je reçois à peu près huit fois par semaine le commentaire suivant : tu es donc bien créative, ohhh, quelle imagination!
J’ai des petites nouvelles pour vous : toutes ces activités cérébrales prennent de l’espace! J’ai juste pu de place pour les règles rigides du français.
Et ça, ça m’a donné de l’anxiété. J’ai déjà fait de l’insomnie car j’étais responsable de publier une infolettre. Un jour, ma boss m’a écrit à 7h du matin pour me dire qu’il y avait une faute dans l’intitulé du courriel, je suis morte de honte. Ça m’a traumatisée. 17 000 personnes ont vu mes fautes! J’ai arrêté d’écrire pendant six mois.
Depuis que je travaille pour moi, j’ai décidé de me donner une petite paix.
Pourquoi j’assume mes fautes (et pourquoi tu devrais aussi)
Aujourd’hui, j’utilise Antidote ici, pour écrire sur mon blogue. Peut-être même que je demande à Chat GPT de repasser dedans ;). Mais sur Facebook ou Instagram? Je me relis vite fait et je publie.
Pourquoi? Parce que sinon, ça enlèverait tout le fun de ma routine matinale et la folie dans ma langue. Alors j’assume mes erreurs. Ma routine matinale, parce que c'est mon grand plaisir d'écrire des posts sur mes médias sociaux le matin. J'écris spontanément, librement.
Je m’assume dans toute ma splendeur.
À 8 ans, ma prof me disait que je faisais des champs de fraises dans mes dictées, avec son crayon rouge, elle me fleurissait ma feuille en tabarouette.
Mais je suis là. Je communique avec toi, même si ce n'est pas parfait. On se comprends pareil, une chance. Youpi!
Voilà, merci de me lire et de lire ce qu’il y a de beau, même s’il manque des S ou qu’un ER a pris la place d’un É.
Oh pis, va faire un tour sur la boutique en ligne! Averti moi si tu vois des fautes dans les titres de mes toiles!! Hihihi
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